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Patrick Leighton étudie l'écologie des maladies à l'interface santé de la faune - santé humaine

La formation en écologie des maladies de la faune de Patrick Leighton, professeur agrégé en épidémiologie et santé publique, est tout à fait complémentaire à la formation vétérinaire de ses collègues du Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique (GREZOSP). Le professeur Leighton s'intéresse à l'écologie d’agents pathogènes retrouvés chez les animaux sauvages qui peuvent aussi infecter l'Homme (agents de zoonoses).

Avec ses collègues du GREZOSP, il a entrepris des travaux de recherche sur différentes problématiques en santé publique comme la maladie de Lyme dans le sud du Québec et la rage chez le renard arctique. Ces deux maladies, qui peuvent causer des problèmes de santé importants chez les humains, sont maintenues chez les animaux de la faune en milieu naturel (réservoir faunique). La crise actuelle de la COVID-19, associée à un coronavirus vraisemblablement issu d'un animal sauvage, montre bien l'importance de s'intéresser à l'interface entre la santé de la faune et la santé humaine.

Patrick Leighton s'intéresse également à l'écologie des maladies infectieuses et à leur effet possible sur la santé des animaux sauvages. Par exemple, il participe avec d’autres chercheurs à un projet sur la tique d'hiver de l'orignal (Dermacentor albipictus), dont la présence est de plus en plus importante au Québec vraisemblablement en raison des changements climatiques. L’étude se déroule sur plusieurs années et a comme principal objectif de déterminer l'impact de ce parasite sur la survie des veaux d'orignaux.

Ce projet implique la capture de veaux de différentes populations d'orignaux au Québec et au Nouveau-Brunswick afin d'évaluer l'intensité des infestations par ce parasite externe. La moitié des veaux manipulés sont traités avec des acaricides qui devraient permettre d'éliminer une proportion importante des parasites. Tous les animaux capturés sont équipés d'un collier émetteur satellitaire. Ils peuvent ainsi être suivis pendant plusieurs mois, ce qui permettra de déterminer les taux de survie et de mesurer l'effet des infestations sur les mortalités.

Ce projet devrait permettre de raffiner nos connaissances quant à l'effet de ce parasite sur la dynamique des populations d'orignaux, en plus de mieux cerner l'impact de l'augmentation de cette maladie parasitaire sur le cheptel d'originaux québécois.


PRÉSENTATION SUIVANTE: Cécile Aenishaenslin et la prévention des zoonoses d’origine faunique


Patrick Leighton
Professeur agrégé au département de pathologie et microbiologie de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal

Le professeur Leighton se spécialise en épidémiologie et biostatistique, de même qu'en santé publique. Son champ d’expertise principal est la parasitologie.

Parmi ses affiliations de recherche, compte le Groupe de recherche en épidémiologie des zoonoses et santé publique (GREZOSP), le Centre de recherche en santé publique (CReSP), le Comité scientifique sur les zoonoses et l’adaptation aux changements climatiques (INSPQ), le Réseau canadien de la santé de la faune (RCSF) et le Centre québécois sur la santé des animaux sauvages (CQSAS), en plus de la Wildlife Disease Association (WDA).