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Une passion partagée pour la parasitologie

Ana Victoria Ibarra Meneses (gauche) et Audrey Corbeil (droite) Crédit photo : Marco Langlois

Une passion partagée pour la parasitologie

Les activités de recherche de Dr Christopher Fernandez-Prada, professeur au département de pathologie et microbiologie de la FMV, concernent principalement la leishmaniose, une maladie transmise par les phlébotomes (insectes hématophages) femelles. Le personnel hautement qualifié qui y travaille cherche à mieux comprendre les mécanismes d’infection de Leishmania ainsi que sa résistance aux médicaments. Leurs efforts ont permis de développer des techniques et une expertise qui s’appliquent également à d’autres parasites responsables de maladies vectorielles.

Audrey Corbeil, étudiante au doctorat

Le parcours en recherche d’Audrey a débuté alors qu’elle finissait son baccalauréat en microbiologie à l’Université de Sherbrooke. Elle était inscrite à un programme coop (alternance stage/étude) qui lui a permis de faire un stage à la FMV au laboratoire du Dr Mario Jacques. 

C’est lors de ce stage qu’elle a fait la connaissance de Dr Fernandez-Prada. Audrey mentionne que les idées innovantes du Dr Fernandez-Prada l’ont intéressée et ont suscité sa curiosité. Le Dr Fernandez-Prada lui a offert un poste de maîtrise sous sa direction, programme qu’elle a débuté en septembre 2019 pour ensuite faire un passage au doctorat à l’automne 2020.

Le don de la Fondation J.-Louis Lévesque a servi, entre autres, à financer le matériel nécessaire au projet d’Audrey ainsi qu’à réaliser de plus gros projets collaboratifs, donnant par le fait même un coup d’accélérateur au développement du laboratoire. Audrey croit à l’importance des dons faits pour la recherche, notamment celle de nature fondamentale qui, selon elle, est la base de tout. « C’est grâce à celle-ci que nous pouvons développer de nouveaux traitements et médicaments. »

Elle est également reconnaissante d’avoir comme codirecteurs les Drs Martin Olivier et David Langlais du département de microbiologie et d’immunologie de l’Université McGill car, grâce à ce trio de mentors scientifiques, ses apprentissages sont approfondis et elle réalise son projet de Ph.D. avec grande motivation.

Audrey a reçu plusieurs bourses pour son excellence en recherche, autant pour son travail en laboratoire que pour ses diverses présentations orales nationales et internationales. Elle souligne l’agréable ambiance de travail au laboratoire de recherche et les amitiés développées avec ses collègues.

Ana Victoria Ibarra Meneses, Stagiaire postdoctorale

Ana Victoria a un parcours académique très complet. Vénézuélienne, elle est diplômée en biologie de la Universidad Central de Venezuela. Elle a ensuite obtenu une maîtrise en microbiologie et parasitologie à l’Université de Madrid, suivie d’une autre maîtrise en immunologie à cette même université. Elle a réalisé un programme de Ph.D. en microbiologie et parasitologie à l’Instituto de Salud Carlos III, un centre désigné par l’Organisation mondiale de la Santé, pour lutter contre les leishmanioses. Suite à son doctorat, elle a complété un stage de trois mois au Brésil puis a voyagé en Éthiopie pour y étudier la situation de la leishmaniose, suivi d’un stage de six mois à l’Institut des maladies tropicales en Belgique, dont la thématique portait sur la co-infection Leishmania-VIH. Elle se considère chanceuse d’avoir pu voyager de cette façon pour faire des études de terrain.

Ana a débuté un stage postdoctoral au laboratoire de Dr Fernandez-Prada il y a neuf mois et elle reçoit une partie de son salaire grâce au don de la Fondation J.-Louis Lévesque, l’autre partie étant financée par les IRSC. Ses travaux portent sur les maladies infectieuses vectorielles, lui permettant d’étudier non seulement Leishmania, mais également d’autres parasites tels que Toxoplasma, ce qu’elle considère un atout.

Elle constate que les approches diffèrent à travers le monde et apprécie l’occasion de découvrir diverses méthodes de travail et techniques expérimentales. De plus, Ana souligne la nécessité de collaborer en recherche. « Nous faisons partie d’un réseau, il est impossible de travailler seul ».  

Pour Ana, l’appui de la philanthropie envers son programme de recherche est crucial car il permet de réaliser les expériences indispensables à la mise en place de nouveaux tests diagnostiques et le développement de traitements qui n’auraient pu voir le jour autrement.

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