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Trois frères en médecine vétérinaire 

Photo: Nathan (2e année), Mathis (1re année) et Jérémy Groleau-Rouleau (1re année). Crédit photo: Christophe Dubé. 

Nathan, Mathis et Jérémy Groleau-Rouleau, des triplés identiques, comptent parmi les étudiants inscrits au doctorat de 1er cycle en médecine vétérinaire (D.M.V.). Une situation inédite dans l’histoire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’UdeM!

Les frères Groleau-Rouleau sont originaires de L’Île-des-Sœurs et sont membres d’une famille de quatre enfants (ils ont aussi une sœur cadette). Ces fils d’ingénieurs ont développé un intérêt marqué pour les sciences de la santé assez tôt. C’est d’ailleurs dans cette voie qu’ils se sont orientés au collégial. 

Nathan s'est inscrit en ergothérapie à l’Université de Montréal, où il a étudié durant deux ans. Lors de cette même période, en pleine pandémie, la famille Groleau-Rouleau a adopté trois chats. Ce fut le déclic pour Nathan, qui a passé beaucoup de temps avec les félins. « Je me suis dit que je pourrais connecter ces deux passions-là ensemble -  les sciences de la santé et les animaux ». C’est ainsi qu’il a commencé son D.M.V., à l’automne 2022. 
Mathis Groleau-Rouleau

Mathis a d’abord hésité entre la médecine humaine, la médecine dentaire et la médecine vétérinaire. « Je voulais allier mon amour des sciences, de la santé et de la biologie, avec un métier pratique qui peut vraiment venir en aide aux gens ». 

Différents aspects de la profession vétérinaire ont convaincu Mathis de suivre cette voie. « Tu vois des animaux quotidiennement, il y a de l’action, les journées ne se ressemblent pas et c’est une profession qui est très diversifiée, avec plusieurs spécialités ». 

Jérémy Groleau-Rouleau

Jérémy a complété un baccalauréat en neurosciences à l’Université de Montréal et deux stages, réalisés principalement devant un ordinateur. Au cours de cette période, il a eu l’occasion d’assister des collègues sur un projet de recherche.

C'est à ce moment qu’il a développé un intérêt pour la médecine vétérinaire. « J’ai compris que j'ai besoin d'un contact clinique dans mon travail, et que je ne peux pas passer tout mon temps dans un bureau ». Il ajoute que son attrait envers la neuroscience est tout à fait complémentaire avec la médecine vétérinaire. 

Nathan dit avoir mené une vie presque « incognito » durant sa première année de D.M.V. Par contre, quand ses deux frères l’ont rejoint cet automne, ceci a bien changé! Comment la famille a-t-elle réagi en apprenant que les trois frères s’orientaient vers la même profession? « Nos parents étaient vraiment surpris! Mon père croyait qu’au moins l’un d’entre nous allait choisir l’ingénierie », explique Nathan. La surprise a rapidement fait place au sentiment de fierté, puisque la famille est ravie de ce choix de carrière!

Animaux de la ferme ou animaux de compagnie?

Les frères estiment qu’il est encore tôt pour se prononcer sur leur profil de carrière. Nathan a complété un stage dans le domaine bioalimentaire, offert conjointement par le MAPAQ et la FMV, au Saguenay, l’été dernier. Il a eu la chance d’être en contact avec des bovins et des ovins durant ce stage. « J’ai vraiment beaucoup appris dans le domaine des grands animaux! ». Il dit maintenant hésiter entre la pratique des animaux de la ferme et celle des petits animaux. « Ce que j’aime avec la médecine vétérinaire, c’est qu’elle regroupe des disciplines liées à d’autres professions. Quand tu es vétérinaire, tu touches à la dentisterie, à la pharmacie… » 

Mathis garde toutes les options ouvertes, mais l’attrait des grands animaux semble dominer pour l’heure. Il fait un stage à la ferme Maskita, située sur le campus. Il constate qu’il est parfois plus facile de travailler avec un bovin! « Avec les vaches, une fois qu’on s’habitue à la taille, on réalise que ce sont des animaux tranquilles. Quand elles sont en train de manger, on peut effectuer des manipulations ». 

Jérémy, qui n’a pas encore d’expérience avec les grands animaux, songe à s’orienter en pratique des petits animaux. Il envisage aussi de poursuivre des études aux cycles supérieurs, pour allier la pratique à la recherche. 

La fratrie habite le même logement, à Saint-Hyacinthe. Bien qu’ils partagent certains traits communs, ils ont des tempéraments distincts et leurs amis n’ont aucune difficulté à les reconnaître, autant en personne, qu’au bout du fil! Les trois apprécient tout spécialement les cours pratiques. Jérémy a un coup de cœur pour les manipulations d’animaux et Mathis s’intéresse aux cours de dissection. Nathan, quant à lui, affectionne particulièrement les stages au Refuge, qui offrent une expérience de pratique en clinique. 

Ceux qui se considèrent davantage comme des frères que des triplés n’envisagent pas d'ouvrir de clinique vétérinaire en commun pour l’instant. « On veut être indépendants, on passe déjà beaucoup de temps ensemble! », explique Jérémy. 

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La Faculté de médecine vétérinaire est fière d’avoir la chance d’accueillir dans son programme trois frères triplés!