Professeurs-chercheurs
Marie-Lou Gaucher
Professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Dre Marie-Lou Gaucher a obtenu son DMV au sein de cette même institution. Elle a par la suite réalisé une maîtrise (M. Sc., UdeM) portant sur la caractérisation génétique des salmonelle chez le poulet de chair avant de travailler comme vétérinaire praticienne avicole. Elle a obtenu son doctorat (Ph. D., UdeM) portant sur les impacts de la réduction de l’utilisation des antibiotiques en production avicole. Ses études post-doctorales réalisées à l’Université de Guelph portaient sur la caractérisation du pilus de type 4 chez Clostridium perfringens, l’agent causal de l’entérite nécrotique aviaire. Elle fait partie de l’équipe de chercheurs composant la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
Elle se spécialise dans le contrôle des bactéries pathogènes dans une approche de la ferme à la table. Son expertise en production avicole l’amène à travailler sur l’épidémiologie et la caractérisation moléculaire des pathogènes en filière avicole, ainsi que sur la mise en place de stratégies de contrôle adaptées autant aux problématiques de santé animale que de santé publique. Son programme de recherche s’intéresse tout particulièrement à l’étude des réservoirs, des voies de transmission et de la maîtrise de Clostridium perfringens et de Salmonella spp., deux agents responsables de toxi-infections alimentaires. |
Alexandre Thibodeau
Professeur à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, le Dr Thibodeau a effectué ses études universitaires à l’Université de Sherbrooke avant de débuter une maîtrise à l’Université de Montréal (M. Sc.). Sa maîtrise portait, chez la volaille, sur l’effet des antibiotiques donnés à titre de facteur de croissance vis-à-vis l’apparition de résistance aux antibiotiques. Ensuite, il a obtenu un doctorat à l’Université de Montréal (Ph. D.) durant lequel il a étudié comment Campylobacter jejuni colonise les poulets à griller et comment contrôler ce pathogène à la ferme. Il a continué au post-doctorat toujours à l’Université de Montréal, où il a étudié les interactions entre C. jejuni et la volaille. C’est à ce moment qu’il s’est surtout intéressé à comprendre comment les méthodes de contrôle de C. jejuni influence le microbiote intestinal des oiseaux. Il fait partie de l’équipe de chercheurs composant la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
Ma recherche porte sur les pathogènes alimentaires, leur colonisation des animaux d’élevage et leur dissémination vers la population humaine. Ma recherche porte autant sur la caractérisation des mécanismes propres aux pathogènes alimentaires qui leur permettent d’atteindre les humains que sur l’évolution de ces bactéries au sein des autres populations bactériennes qu’elles rencontrent; j'observe et cherche à comprendre comment les autres bactéries peuvent influencer leur présence et surtout de quelle manière la composition de ce microbiote réagit lorsque l’on change les conditions d’élevage des animaux comme par exemple en modifiant la composition de leur nourriture en y ajoutant des huiles essentielles, des acides organiques ou des probiotiques. |
Mohamed Rhouma
Dr Mohamed Rhouma détient un DMV de l’École nationale de médecine vétérinaire de Sidi-Thabet (Tunisie), une maîtrise (M. Sc) en pharmacologie et un doctorat (Ph. D) en microbiologie de la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de l’Université de Montréal. Dr Rhouma a effectué son premier stage postdoctoral à la Chaire de recherche en salubrité des viandes (CRSV), puis son deuxième stage postdoctoral à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), où il a ensuite travaillé durant 2 ans à titre de spécialiste des sciences. Il fait partie de l’équipe de chercheurs composant la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
Depuis juillet 2020, Dr Rhouma est un professeur adjoint au département de pathologie et microbiologie de la FMV. Sa thématique de recherche s’articule autour de la caractérisation des mécanismes d’antibiorésistance et de virulence des bactéries pathogènes en production animale, ainsi qu’à l’optimisation des schémas posologiques des antimicrobiens chez les animaux de la ferme. Il s’intéresse particulièrement à la caractérisation des mécanismes d’action et de résistance des métabolites des antimicrobiens. Les travaux de recherche du Dr Rhouma sont axés sur une approche d’évaluation du risque, dans le continuum « de la ferme à la table », permettant d’assurer la salubrité des denrées alimentaires. Dr Rhouma assure aussi la coordination du programme de Certificat en Technologie et Innocuité des Aliments (CTIA). |
Sylvain Quessy
Vétérinaire diplômé de la FMV-UdeM (1984), il a travaillé successivement comme praticien vétérinaire et comme inspecteur vétérinaire pour l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), jusqu’à l’obtention de son PhD en microbiologie (1994). Il a par la suite occupé la position de chercheur et chef de la section d’hygiène du milieu du Laboratoire d’Hygiène Vétérinaire et Alimentaire de l’ACIA à St-Hyacinthe. De 1999 à 2005, il a occupé le poste de professeur en hygiène vétérinaire et a été le fondateur et premier titulaire de la Chaire de recherche en salubrité des viandes à la FMV. De 2006 à 2013, il a été successivement directeur du Département de pathologie et microbiologie de la FMV et vice-doyen à la recherche et aux études supérieures. Il a dirigé les travaux de plus 40 étudiants à la maîtrise et au doctorat portant sur la détection, la caractérisation, le contrôle et l’épidémiologie des pathogènes alimentaires et environnementaux tels Salmonella, Campylobacter et Listeria monocytogenes. Il fait partie de l’équipe de chercheurs composant la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal.
Depuis 2013, il est également scientifique en chef responsable de l’élaboration du nouveau modèle d’évaluation des risques des établissements alimentaires au Canada pour le compte de la direction de la science de l’Agence Canadienne d’Inspection des Aliments. Il a été impliqué dans l’organisation de plusieurs projets et congrès au niveau international, a prononcé de nombreuses conférences et est auteur ou co-auteur plus de 50 articles scientifiques traitant de la pathogénie, de l’épidémiologie moléculaire et du contrôle de microorganismes zoonotiques tels Salmonella, Yersinia, Campylobacter et Cryptosporidium. |