Dans le cadre de la Semaine de la santé numérique 2023, trois panélistes discuteront de leur approche particulière à leur profession, notamment de l'intelligence artificielle, lors d'un dîner-causerie. Cette activité, qui se tiendra en mode virtuel le 23 novembre dès 12 h, est organisée avec la collaboration des Facultés de médecine vétérinaire, médecine et sciences infirmières.
Les panélistes, Mme Isabelle Masseau, professeure agrégée au Département de sciences cliniques de la FMV, M. Haj Mohammed Abbad, directeur du Centre d'expertise en simulation en santé (EXeSS) en sciences infirmières et administrateur sur le Conseil de l'ADUM à l'UdeM et Dr An Tang, professeur titulaire au Département de radiologie à la Faculté de médecine de l'UdeM, s'entretiendront sur différents thèmes:
- Comment le numérique peut-il aider en santé?
- La place de l’intelligence artificielle en santé
- Les différences d’application d’un domaine à l’autre
DÉROULEMENT DE L’ACTIVITÉ
- 12 h 00 | Accueil et mot de bienvenue
- 12 h 05 | Présentation des panélistes et début de la discussion
- 12 h 45 | Questions du public
- 13 h 00 | Mot de clôture et remerciements
- 13 h 05 | Fin de la conférence
BIOGRAPHIES DES PANÉLISTES
Dre Isabelle Masseau
La Dre Isabelle Masseau a obtenu son doctorat en médecine de l’Université de Montréal, où elle a également effectué un internat rotatif en médecine et chirurgie des animaux destinés à l’alimentation. Elle s’est ensuite inscrite à un programme combiné de résidence en radiologie et de doctorat en sciences biomédicales à l’Université du Missouri.
Après avoir passé les 4 années suivantes en tant que professeure adjointe à l’Université du Missouri-Columbia, elle est revenue à l’Université de Montréal. Au cours des dernières années, Dre Masseau a participé à des projets de recherche scientifique fondamentale axés sur le diagnostic tomographique informatisé des maladies respiratoires chez les chiens et les chats. Elle a également développé des projets collaboratifs utilisant l’imagerie diagnostique pour l’évaluation du calibre trachéal chez les chiens et les veaux en utilisant diverses modalités d’imagerie (TDM, fluoroscopie, radiographie).
Dr An Tang
An Tang, est professeur au Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire de l’UdeM et directeur de l’imagerie abdominale au Laboratoire clinique de traitement de l’image.
Les travaux de recherche du Dr Tang sont orientés vers l’étude des biomarqueurs par imagerie quantitative d'hépatopathies chroniques et l'investigation d'approches diagnostiques en imagerie du cancer du foie.
Au fil des ans, An Tang a mis en place un programme de recherche indépendant dont l'objectif est d’élaborer des techniques d'imagerie permettant d'améliorer le diagnostic et le suivi de maladies chroniques hépatiques et du cancer du foie.
M. Haj Mohammed Abbad
Diplômé en biologie de l’autre côté de l’Atlantique, il a obtenu à Montréal un diplôme d’études collégiales en soins infirmiers, un baccalauréat en sciences infirmières, cheminement Honor et une maîtrise en administration des services de santé. « Je ne changerais rien à ce parcours, souligne-t-il. J’ai côtoyé des personnes extraordinaires qui m’ont aidé à devenir qui je suis. »
Il est aujourd’hui directeur du Centre d’expertise en simulation en santé (EXeSS) et de la clinique-école de la Faculté des sciences infirmières de l’UdeM, située sur le campus de Laval, qui a ouvert ses portes en décembre 2022. Ces 2 entités ont une fonction bien précise : recruter les étudiantes et étudiants pour former de nouveaux professionnels et faire face aux besoins en santé de la population.
« J’ai une vision holistique de la profession infirmière, c’est une profession qui regorge de possibilités, on peut faire de la clinique, de l’enseignement, de la gestion ou de la recherche, et c’est ce qui me plaît », explique-t-il, assis dans une salle du Centre EXeSS où sont allongés sur des brancards des robots-patients plus vrais que nature. Les étudiantes et étudiants peuvent pratiquer des prises de sang ou des accouchements sur ces mannequins dotés de la parole et qui réagissent aux traitements administrés.
« Pour attirer la relève dans cette profession, mentionne-t-il, il faut des environnements d’apprentissage attrayants. Or, nous sommes à la fine pointe de la technologie avec des stratégies pédagogiques diversifiées qui répondent aux besoins et à la complexité des soins de santé de la population. Nous sommes des leaders et devons maintenir cette position dans le domaine de la simulation. Je suis content que les étudiantes et étudiants puissent apprendre dans ces conditions. Les bons coups autant que les erreurs sont des occasions d’enrichissement. Quand on leur propose des outils numériques, on voit leur motivation. »