Chers lecteurs,
 
Avec la lumière de plus en plus présente, la chaleur qui s’installe et les contraintes causées par la pandémie qui s’amenuisent graduellement, nous pouvons espérer un retour à une vie plus normale très bientôt. C’est cet espoir que je souhaite partager dans ce numéro de juin de notre Journal de médecine vétérinaire.
 
La pandémie nous a permis de prendre conscience du fait que nous vivons en interdépendance les uns envers les autres. C’est peut-être cette nouvelle définition de communauté qui nous a propulsés vers un sommet exceptionnel, une année record avec des dons totalisant 3 295 999 $. À chacun de vous qui avez contribué, vous avez toute ma gratitude et ma sincère reconnaissance. 
 
Du côté de la Faculté, nous avons tenu le coup. En dépit des circonstances difficiles, nous avons réussi à répondre à notre mission, celle de former des médecins vétérinaires et des experts en santé et en bien-être animal, en sécurité alimentaire et en santé publique. Nos étudiants ont par ailleurs fait preuve d’un sens aigu de la résilience, cette habileté à surmonter les épreuves de la vie, qualité essentielle pour la vie professionnelle. Nos nouveaux diplômés sont plus préparés que jamais et ont été une source d’inspiration pour nous tous - leur détermination a été le moteur qui nous a permis, avec eux, de nous adapter chaque jour et de poursuivre notre travail.
 
Néanmoins, nous sommes ou serons peut-être surpris de constater à quel point cela nous aura demandé de l’énergie lorsque le sentiment d’urgence retombera. Nous profiterons donc de l’été afin de nous reposer et de revenir dynamisés pour la prochaine année académique.
 
Notre souhait pour celle-ci est d’accueillir en présentiel le plus grand nombre possible de nos étudiants, en fonction de ce qui est permis par les autorités. La pandémie et le confinement laisseront sans doute des traces sur nos façons de faire et c’est ce que nous évaluerons au cours des prochains mois. C’est avec optimisme que nous entrevoyons cette période de transition puisqu’elle devrait permettre les rapprochements et les échanges si cruciaux à notre travail, et se dérouler sous le signe de l’espoir.    
 
En ce qui concerne notre désir de former davantage de médecins vétérinaires, notamment pour les régions, nous sommes toujours en attente d’une réponse du Ministère de l’Enseignement supérieur à notre projet de décentralisation de la formation vers l’Université du Québec à Rimouski. Quant à la mise à niveau de nos infrastructures pour mieux répondre aux besoins de nos programmes de formation et de recherche, puisque Québec impose un moratoire sur les nouvelles infrastructures en enseignement supérieur, nous ferons progresser ces dossiers dans les différentes étapes internes afin d’être prêts lorsqu’une réponse nous sera transmise.
 
Vous aurez peut-être remarqué que notre Service de diagnostic a maintenant un nouveau nom et une nouvelle image? Je vous réfère à notre communiqué sur le sujet. C’est une source de grande fierté pour nous d’avoir réuni les gens autour d’une mission mobilisatrice.
 
Ce petit mot ne peut vous présenter l’ensemble des informations concernant notre Faculté, voilà pourquoi je vous invite, si vous le souhaitez, à vous abonner à notre Factuel, publié hebdomadairement sous forme d’infolettre.
 
Je vous souhaite à tous, un très bel été et du bonheur à profusion !

Dre Christine Theoret
Doyenne, Faculté de médecine vétérinaire