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Œuvrer au CEMI : la perspective de deux techniciennes en santé animale

Kim Selby travaille au CHUV depuis 2002 et Ania-Claude Lemaire, depuis 2006. Les deux techniciennes en santé animale (TSA) ont bâti leur expérience au sein de différents services du centre hospitalier. Depuis janvier, elles ont le privilège de travailler au Centre d’excellence en médecine interventionnelle (CEMI). 

 

Photos : Kim Selby et Ania-Claude Lemaire. Crédit photo : Christophe Dubé. 

En tant que techniciennes en santé animale, Kim et Ania-Claude jouent un rôle essentiel dans les équipes vétérinaires du CHUV. Elles organisent les horaires, guident les étudiants et les étudiantes dans le cadre de leurs stages, leur apprennent différentes techniques, comme les prises de sang et la pose de cathéters. Elles veillent à l’entretien des salles et des équipements et préparent le matériel. Elles sont par ailleurs en relation avec les propriétaires d’animaux qui viennent faire traiter leurs compagnons à l’hôpital. Les deux femmes accompagnent les médecins vétérinaires avec qui elles sont jumelées au CHUV, ce qui les amène à traiter aussi bien des cas de médecine interne que de médecine interventionnelle. « Nous veillons au bon déroulement de la journée, en fonction des procédures programmées ou des tests diagnostiques à effectuer. Nous discutons souvent avec les autres départements pour nous coordonner par rapport aux horaires cliniques », explique Ania-Claude.  « Nous gérons aussi les soins à prodiguer aux patients, mais toujours dans un contexte pédagogique. Les étudiants administrent les soins, et nous les accompagnons », ajoute Kim. 

Le mot « adaptation » revient fréquemment quand les équipes vétérinaires parlent du CEMI. Kim et Ania-Claude ont participé aux réflexions et discussions concernant le positionnement optimal des patients en relation avec les nouveaux appareils de la salle. « Ceci a demandé beaucoup de travail », dit Kim. « Nous avons fait des simulations avec d’autres équipes, comme le Service d’anesthésie, qui est impliqué dans nos cas », ajoute Ania-Claude. Plusieurs échanges ont également eu lieu avec les technologues en imagerie médicale. Depuis la mise en service du CEMI, des rencontres préparatoires sont souvent organisées, pour bien planifier les interventions et coordonner les rôles de chacun. Le médecin vétérinaire explique ce qu’il envisage de faire pour chaque patient et spécifie les appareils requis pour les interventions. « Le rôle d’une technicienne, c’est vraiment d’anticiper les prochaines étapes et d’être prête avec le matériel », dit Ania-Claude. La gestion de cas urgents fait aussi partie du quotidien de Kim et Ania-Claude. Elles doivent alors rapidement revoir les horaires et planifier les équipements nécessaires. 

 

Crédit photo : Amélie Philibert 

Avec les nouvelles capacités technologiques offertes au CEMI, certaines procédures se font pour la première fois en médecine interventionnelle, ou pour la première fois sur certaines espèces.  « Nous devons faire preuve d’ouverture d’esprit et d’imagination quand nous abordons des cas », mentionne Kim.  Les techniciennes font des suggestions par rapport à l’équipement ou le matériel à utiliser, selon le cas ou en fonction de l’espèce animale à traiter. 

 

Crédit photo : Amélie Philibert 

Lors des procédures au CEMI, les deux femmes ont un rôle d’accompagnement envers les étudiants et étudiantes se trouvant dans la salle. Elles expliquent son fonctionnement, et s’assurent notamment du contrôle de la stérilité. Les étudiants font des rondes avec leur professeur ou professeure avant les procédures pour se tenir informés des cas des patients. Les techniciennes peuvent prendre le relai et fournir des précisions sur ce qui se passe lorsque le vétérinaire n’est pas en mesure de parler durant une procédure. « Le travail d’équipe est vraiment important », souligne Ania-Claude. 

 « Avant l’arrivée du CEMI, nous réalisions la plupart de nos procédures de manière assez similaire. Nous avons maintenant plus de possibilités, grâce aux différentes technologies disponibles dans la salle. Notre approche a changé », explique Kim. Il est possible de revoir les méthodes des différentes procédures et d’optimiser le temps passé dans la salle. La configuration est plus ergonomique, tout est regroupé dans l’espace de manière très organisée. « La table est tellement avancée sur le plan technologique. Elle peut être déplacée facilement, même avec un patient de grande taille. Cela permettra de réduire le temps nécessaire pour effectuer les changements de position. C’est très positif », ajoute Kim. 

Kim et Ania-Claude sont enchantées par la perspective d’être exposées à de nouveaux cas avec l’arrivée du CEMI. La technologie offerte au centre permettra aux équipes d’évoluer et de développer des procédures innovantes. « Les vétérinaires sont fiers du CEMI. J’aime le fait qu’ils nous impliquent, c’est une source de motivation. Ils sont passionnés et ça déteint sur nous ! » affirme Ania-Claude.