Former davantage de médecins vétérinaires et sensibiliser la relève à la pratique en région, voilà deux grands défis que nous relèverons au cours des prochaines années. Le projet de formation délocalisée à Rimouski est une source de grande fierté pour l’Université parce qu’il reflète notre dynamisme et notre engagement à répondre aux besoins de la société québécoise. Face à une pénurie de médecins vétérinaires qui frappe l’ensemble du Québec, et de façon particulière les éleveuses et les éleveurs en région, nous ne pouvions rester les bras croisés.
Délocaliser une formation en médecine vétérinaire, cela ne s’est encore jamais vu au Canada. Mais nous savons que ça fonctionne. Notre université l’a fait avec la formation des médecins au début des années 2000, en Mauricie. Nous savons aussi qu’une des clés du succès de ce type d’entreprise réside dans un partenariat solide avec les acteurs de la région. Le choix de l’UQAR comme partenaire principal dans ce projet allait de soi. D’abord, les chercheurs et chercheuses de la Faculté collaborent déjà avec leurs collègues de Rimouski, notamment sur l’étude de la faune marine. Ensuite, le rayon d’action de l’UQAR couvre le Bas-Saint-Laurent, désigné comme fragile en matière de relève vétérinaire, mais aussi d’autres régions comme Chaudière-Appalaches, la Côte-Nord, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine.
La mise en œuvre de ce programme novateur a nécessité un immense travail de la part de nombreuses personnes et je remercie ceux et celles qui y ont pris part. Les résultats de ce travail seront visibles de façon durable, à Saint-Hyacinthe, à Rimouski et partout sur le territoire du Québec.
Daniel Jutras
Recteur