Fanny Renois a obtenu une maîtrise en Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie à l’Université de Tours (France) en 2008, avant de poursuivre ses études avec un doctorat en Virologie Médicale sur les Entérovirus à tropisme respiratoire à l’URCA (France) en 2012 à l’issue duquel elle a obtenu un prix d’excellence scientifique décerné par la RICAI.

À la suite, Fanny Renois a exercé en tant qu'Assistante Hospitalo-Universitaire en Virologie Médicale à la Faculté de Médecine de Reims (France) entre 2012 et 2016. En 2016, elle a élargi son parcours académique en devenant Maître de Conférences habilité à diriger des recherches en Santé Publique, à l'École Nationale Vétérinaire de Nantes (France). Durant cette période, Fanny Renois a été chercheuse au LABoratoire d'Étude des Résidus et Contaminants dans les Aliments (LABERCA). Plus tard, elle a rejoint l’équipe ImmunoCare pour approfondir ses travaux en santé animale, en mettant l'accent sur la santé porcine. Sa double expertise en immuno-microbiologie et en chimie environnementale est mise à contribution à l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES, France) depuis 2018, où elle intervient en tant qu’experte régulière, contribuant à l'évaluation des risques liés aux aliments, qu'ils soient biologiques ou chimiques ou encore dans le cadre d’élaboration d’avis scientifiques pour la mise en œuvre de plans d’intervention sanitaire d’urgence.

Après une année passée en tant que professeure invitée par le GREMIP, Fanny Renois a été nommée Professeure agrégée à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Montréal en septembre 2024. De façon complémentaire et en lien avec la problématique de la Chaire de Recherche en Salubrité des Viandes (CRSV) s’intéressant à l’épidémiologie et au contrôle des contaminants alimentaires dans une approche de la ferme à la table, les sujets de recherche de Fanny Renois, portent sur l’étude de l’impact des contaminants chimiques environnementaux émergents tels que les microplastiques et les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sur la santé des animaux d’élevage dont les insectes comestibles et les conséquences sur la production des denrées alimentaires.