Eloi Guarnieri, étudiant au DÉS (résidence).
J’anoblis la dermatologie bovine.
Considérée comme ayant un faible impact clinique et économique, la dermatologie bovine se résume à la description de cas et de quelques entités pathologiques. À l’heure actuelle, des données sur la prévalence des dermatoses bovines sont quasi-inexistantes. La dermatologie vétérinaire n’est pas adaptée à l’espèce bovine et à son contexte socio-économique. J’ai donc décidé de relever ce défi : redonner ses lettres de noblesse à la dermatologie bovine. Mon étude vise à recenser les lésions cutanées des bovins laitiers admis à la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, afin d’orienter les études futures vers les dermatoses d’intérêt clinique. Durant un an, de juillet 2018 à juin 2019, j’ai décrit les lésions cutanées de 433 bovins de tous âges. Les données que j'ai collectées établissent un portrait des lésions cutanées observées dans le cheptel bovin laitier québécois. Elles permettront de créer un lexique et un atlas photographique des lésions cutanées adaptées à cette espèce. Probable lésion imputable au Papillomavirus bovin. |
Direction de recherche
- Dr Frédéric Sauvé, professeur adjoint en dermatologie
- Dr David Francoz, professeur titulaire
Financement du projet
Retombées scientifiques
- Présentation orale: Congrès annuel de l'Association des Médecins Vétérinaires Praticiens du Québec (AMVPQ), 21 Septembre 2019.