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Alexandra Caron

Alexandra Caron

Candidate à la Maîtrise

Alexandra Caron, diplômée en 2023 d'un baccalauréat en sciences sans majeur et titulaire d'un diplôme en sciences vétérinaires de l'Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse, nourrit une passion profonde pour le domaine vétérinaire et aspire à se consacrer à la recherche. En 2022, elle fait le choix de présenter sa candidature pour une maîtrise en sciences vétérinaires à l'Université de Montréal, Faculté de médecine vétérinaire. En mai 2023, l'équipe de la Chaire de recherche en salubrité des viandes (CRSV) l'accueille chaleureusement au titre d'étudiante à la maîtrise, offrant à Alexandra une opportunité exceptionnelle d'approfondir ses connaissances. Son projet de recherche se concentre sur la caractérisation de la dynamique de la toxine entérotoxinogène de C. perfringens dans la chaîne de production de poulets de chair au Québec.

 

Résumé du projet : Clostridium perfringens entérotoxinogène est une bactérie Gram-positive couramment associée aux toxi-infections alimentaires au Canada. Cette souche pathogène peut être trouvée dans différents aliments, en particulier la viande de volaille, qui demeure l'un des aliments les plus populaires parmi la population québécoise. De ce fait, ce projet vise à identifier les étapes critiques de contamination le long de la chaîne de production de poulets de chair, soit du couvoir jusqu’à l’abattoir, et à trouver les marqueurs génétiques bactériens. Les résultats permettront d'accroître notre compréhension de la contamination et de développer des mesures de contrôle plus efficaces, dans le but de diminuer le risque pour la santé publique.

Amély Grandmont

Amély Grandmont

Candidate à la Maîtrise

Amély Grandmont est diplômée en biochimie de la santé à l'Université de Sherbrooke en 2021. C'est lors d'un stage coopératif dans les laboratoires de la Chaire de recherche en salubrité des viandes qu'elle découvre un intérêt pour la recherche en sciences vétérinaires et décide d'y poursuivre ses études à la maîtrise. Son projet de recherche consiste à caractériser en bioréacteur la dose efficace d'un nouveau probiotique destiné au porc pour limiter la colonisation par Salmonella et la dysbiose intestinale.

 

Salmonella est une bactérie pathogène zoonotique présente entre autres dans les aliments provenant du porc. Bien que cette bactérie soit présente chez le porc, peu de méthodes sont efficaces pour le contrôle de ce pathogène à la ferme. Notre étude permettra la diminution de Salmonella, voire l'inhibition de celle-ci dans l'intestin porcin à l'aide d'un nouveau probiotique. Les essais seront effectués à l'aide d'un bioréacteur dans lequel un microbiote porcin dérivé du porc sera utilisé. Cette technologie permettra de tester le probiotique en présence de conditions très similaires à celui du microbiote intestinal normal du porc tout en réduisant le nombre d'animaux utilisés. La diminution de la concentration de Salmonella dans l’intestin porcin permettra d’améliorer la santé globale des porcs tout en diminuant le nombre de cas de salmonellose humaine.
Asmaâ Khalloufi

Asmaâ Khalloufi

Candidate à la Maîtrise

Asmaâ a obtenu son diplôme d’études secondaires (baccalauréat sciences physiques) en 2008 au Lycée princesse Lalla Meryem en Agadir au Maroc. Elle a fait ensuite sa formation en médecine vétérinaire à l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Rabat, Maroc. En 2015, elle a soutenu sa thèse intitulée Évaluation du programme de lutte contre l’hydatidose dans la préfecture d’Agadir Idaoutanane pour l’obtention de son diplôme. Par la suite, elle a entamé sa carrière professionnelle dans le secteur avicole au Maroc avant de commencer sa maîtrise en mai 2021 à la CRSV. Son projet consiste en la caractérisation du rôle des bioaérosols émis par les environnements de fermes et d’abattoirs de volailles et de porcs dans l’exposition des travailleurs aux gènes de résistance aux antibiotiques au Québec.

 

Les élevages et les abattoirs de porcs et de volailles peuvent être des sources d’exposition pour les travailleurs aux gènes de résistance aux antibiotiques transportés par les bioaérosols retrouvés dans ces environnements. Bien que diverses initiatives aient été mises de l’avant au cours des dernières années afin de diminuer l’usage des antibiotiques en production porcine et avicole, ces molécules font toujours partie intégrante du quotidien de ces productions et des bactéries résistantes aux antibiotiques risquent alors d’être véhiculées par les bioaérosols. Cette étude prévoit la caractérisation des bioaérosols et la quantification de certains gènes de résistance aux antibiotiques dans des environnements de production et d’abattage porcins et avicoles. Dans l’objectif de mieux évaluer l’impact sur la santé des travailleurs de ces environnements de production, le profil génétique des bioaérosols retrouvés à l’abattoir sera comparé avec le microbiote nasopharyngé des travailleurs à l’aide d’une approche de séquençage à haut débit.

Alexandra Veress

Alexandra Veress

Stagiaire postdoctorale

Alexandra Veress a obtenu son PhD en 2021 en génétique classique et moléculaire bactérienne à l’Université Eötvös Loránd (Hongrie). Après un premier stage post-doctoral à l’Université de Sherbrooke où elle a continué à travailler dans le même domaine, soit sur le transfert horizontal de gènes chez les bactéries, elle a tourné son intérêt vers la direction des sciences appliquées. Elle a postulé à la Chaire de recherche en salubrité des viandes, Département de pathologie et microbiologie de l’Université de Montréal pour participer au projet portant sur l’Étude des structures de surface de Clostridium perfringens d’origine aviaire. Elle a rejoint l’équipe de la professeure Marie-Lou Gaucher en juillet 2023.

 

Résumé du projet: Clostridium perfringens est un pathogène largement répandu qui provoque des maladies humaines et animales. Les souches de type F (productrices d’une entérotoxine), également connues sous le nom de C. perfringens entérotoxinogènes, sont responsables d'épidémies d'origine alimentaire dans le monde. On ne sait toujours pas comment C. perfringens entérotoxinogène entre dans la chaîne alimentaire et le processus de colonisation des animaux par ce pathogène est encore moins compris. Les protéines bactériennes de surface jouent un rôle clé dans la pathogenèse bactérienne et sont essentielles à l'adhésion et à la colonisation des bactéries. Mon projet se concentre sur l'identification et la caractérisation de ces structures de surface chez C. perfringens entérotoxinogène d'origine aviaire, ainsi que sur l'évaluation de la contribution de ces structures bactériennes à l'adhésion de cette espèce bactérienne à l'intestin du poulet de chair et à la stimulation de son système immunitaire.

Charlotte Braley

Charlotte Braley

Candidate au Doctorat

Actuellement étudiante au doctorat (Ph.D., UdeM) en sciences vétérinaires option microbiologie, Charlotte Braley a réalisé son cursus universitaire en France. Après l’obtention d’un Brevet de Technicien Supérieur en Bio analyses et contrôles et d’une licence professionnelle en microbiologie industrielle (Paris), elle a réalisé une maîtrise en Microbiologie Fondamentale et Appliquée (Université de Rennes). Au cours de cette maîtrise, elle a effectué un stage de six mois au sein de la Chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Son étude portait sur la caractérisation du microbiote de surface de carcasses de porc provenant d’un abattoir au Québec pour déterminer si la contamination microbienne provient majoritairement du microbiote de l’animal (microbiotes différents selon les lots de porcs abattus) ou si les étapes de transformation de l’animal en viande dans l’abattoir sont déterminantes (contaminations croisées majeures au cours du procédé d’abattage).

 

Son projet de doctorat se focalise sur la salubrités des viandes (porcs/vollailes) et plus particulièrement sur la relation avec le microbiote de surfaces des viandes. Plusieurs projets sont associés à cette thèse. Une première étude porte sur la détermination du microbiote de surface de carcasses de volailles en fonction du statut (positif ou négatif) des échantillons à des agents responsables de toxi-infections alimentaires tels que Salmonella spp, Campylobacter spp ou encore Clostridium perfringens. Une tout autre étude porte sur l’utilisation du microbiote de longes de porc comme signature d’abus de températures. Ce projet a pour but d’évaluer l’effet de la température de stockage sur le microbiote de longes de porcs emballés sous vides destinées à l’expédition/commercialisation internationale.

Fanie Shedleur-Bourguignon

Fanie Shedleur-Bourguignon

Candidate au Doctorat

Étudiante au doctorat (Ph.D., UdeM) en Sciences vétérinaires option microbiologie, Fanie Shedleur-Bourguignon a obtenu son baccalauréat en Microbiologie et immunologie de la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal (B. Sc., UdeM). Elle a par la suite entamé une maîtrise en sciences vétérinaires (M.Sc., UdeM) et réalisé un passage accéléré au doctorat.

 

Elle étudie les composants de l’écosystème microbien des surfaces de production de viande porcine associés à la présence ou à l’absence du pathogène Listeria monocytogenes. Cette bactérie est responsable de la listériose, une toxi-infection alimentaire rare, mais pouvant être fatale (taux de mortalité de 30%). Le caractère psychrophile de Listeria monocytogenes et sa capacité à former des biofilms sont des paramètres documentés qui permettent le maintien de la bactérie sur des surfaces de production alimentaires malgré des procédures de nettoyage et de désinfection rigoureuses. Durant le traitement des carcasses, la bactérie peut se détacher des surfaces en contact avec la viande, ce qui peut entraîner la contamination des aliments. Fanie Shedleur-Bourguignon travaille à comprendre la contribution du microbiote associé à L. monocytogenes sur de telles surfaces par des techniques de bio-informatique, de co-cultures planctoniques et de biofilms sous conditions statiques et dynamiques.
Dr Rodney

Jean Rodney Jacques Simon

Candidat à la maîtrise

Dr Rodney est un gradué de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université Agraire de la Havane, Cuba, en 2006. Il a travaillé pendant 7 ans au service d’Epidémiologie vétérinaire du Ministère de l’Agriculture en Haïti. Immigré au Canada en 2015, il s’est réorienté dans le domaine agroalimentaire en décrochant un DEC en Technologie des procédés et de contrôle de qualité des aliments, ce qui lui a permis de travailler dans le domaine des Procédés et de la Qualité chez Agropur coopérative, General Mills, Danone et Lassonde Inc. Son intérêt pour la santé publique, et en particulier la qualité des aliments, l’a poussé à rejoindre la CRSV comme étudiant à la maîtrise. Son projet s’intitule :« Évaluation de l’application de mesures correctives à des étapes critiques du processus d’abattage des volailles sur la maîtrise de la contamination des produits de viande de volaille par le pathogène alimentaire Salmonella spp. »

 

Résumé du projet: Les méthodes actuelles de contrôle des dangers microbiens mises en place en transformation des viandes ainsi que les modèles d’analyse des risques et de maitrise des points critiques (HACCP), bien qu’en application depuis des décennies, ne parviennent pas à réduire la contamination par Salmonella en-dessous d’un certain seuil. Elles doivent être optimisées à la lumière des connaissances nouvelles sur l’épidémiologie moléculaire de ces agents pathogènes. De ce fait, le présent projet vise à générer des connaissances nouvelles en ce qui concerne la distribution et les sources de la contamination du produit de viande de volaille par Salmonella dans des établissements d’abattage et de transformation de poulets de chair au Québec.

Manel Merad

Manel Merad

Manel Merad est diplômée en 2019 d’un Master 2 en microbiologie appliquée à l’Université des sciences de la nature et de la vie de Sidi Bel Abbes, république algérienne démocratique et populaire. Désirant cheminer vers le monde de l’enseignement et la recherche, elle soumet en 2021 une demande d’admission aux cycles supérieurs à l’Université de Montréal, Faculté de médecine vétérinaire et cela dans le cadre d’un programme en cotutelle Canada-France. Elle rejoint l’équipe de la Chaire de recherche en salubrité des viandes (CRSV) en mai 2022 comme étudiante au doctorat dans un projet qui vise la caractérisation de la dynamique de transmission des salmonelles en filière de poulets de chair au Québec.

 

Résumé du projet: Salmonella spp. est une bactérie zoonotique des plus incriminées dans les toxi-infections alimentaires au Canada, le pathogène pouvant être isolé à partir d’une multitude d’aliments, dont la viande de poulet qui reste jusqu’à présent la plus consommée par les québécois. Ce projet vise à évaluer les risques de contamination de la viande de poulet par les salmonelles aux grandes étapes de production de poulets de chair au Québec, du couvoir jusqu’à l’abattoir, et cela en combinant les aspects de la caractérisation génétique bactérienne et de la modélisation mathématique réalisée dans les laboratoires de l’Anses en France. Les résultats permettront de proposer des stratégies d’optimisation du contrôle de ce pathogène aux grandes étapes de la chaîne de production de poulets de chair au Québec.  

Rosette Kakese Mukosa

Rosette Kakese Mukosa

Candidate à la Maîtrise

Diplômée en médecine vétérinaire à l’Université de Lubumbashi, République démocratique du Congo en 2017. Elle a été nommée assistante dans ladite Université en 2018. Ayant un intérêt marqué en hygiène, technologie des aliments, ainsi qu’en analyse des risques et contrôle des points critiques (HACCP), elle sollicite en 2019 de faire un stage de formation à l’Université de Montréal, Faculté de Médecine Vétérinaire et cela, dans le cadre d’une bourse Mitacs accélération internationale Canada. Par la suite, elle décide de joindre la Chaire de recherche en salubrité de viandes (CRSV) comme étudiante à la maîtrise dans un projet portant sur la caractérisation du risque associé à la présence de Clostridium perfringens entérotoxinogène chez le poulet de chair.

 

Résumé du projet: Clostridium perfringens entérotoxinogène se classe parmi les principales causes de toxi-infections d’origine alimentaire au Canada. Malgré des centaines de milliers de cas de toxi-infections attribuables à ce pathogène chaque année au Canada, les réservoirs et voies de transmission jusqu’à l’humain demeurent très peu documentés. Une étude précédente réalisée dans nos laboratoires et basée sur une détection par PCR a montré que jusqu’à 25% des carcasses de poulets de chair prêtes à la mise en marché pouvaient être contaminées par la bactérie et qu’autant les environnements d’élevage que de transformation des volailles représenteraient une source de la bactérie. Une caractérisation génétique de ces isolats retrouvés tout au long de la chaîne de production de poulets de chair nous permettra alors de mieux décrire les sources de contamination par ce pathogène en filière avicole au Québec.
Sara Heidarpanah

Sara Heidarpanah

Candidate au Doctorat

Sara a obtenu son Baccalauréat ès sciences (B.Sc.) de la Faculté de sciences biologiques de l’Université de Alzahra, Tehran, 2013. Elle a par la suite commencé sa maîtrise (M.Sc.) au National Institute of Genetic Engineering and Biotechnology (NIGEB), Tehran, Iran. Elle a obtenu son M.Sc. en décembre 2015. Sa thèse portait sur l’expression en surface des épitopes immunogènes de Clostridium perfringens sur le Bacillus subtilis en utilisant l'enzyme sortase. Elle a commencé son doctorat en September, 2018 à la chaire de recherche en salubrité des viandes de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Sa thèse de Ph.D, sous la supervision de Dre. Marie-Lou Gaucher et les co-directions du Dr. Alexandre Thibodeau, Dr. Sylvain Quessy et Dre. Mariela Segura, porte sur l’évaluation de la capacité immunoprotectrice de protéines recombinantes exposées à la surface provenant de Clostridium perfringens causant l'entérite nécrotique pour le développement d'un vaccin efficace contre l'entérite nécrotique.

 

Le Canada a adopté une stratégie nationale visant à éliminer progressivement l'utilisation d'antibiotiques pour prévenir les maladies chez les troupeaux de poulets de chair. Ce retrait des antibiotiques entraînera une résurgence de l'entérite nécrotique aviaire, une maladie digestive mortelle causée par la bactérie Clostridium perfringens, et donc l'impact économique pourrait être dévastateur sur la viabilité de cette industrie dans le pays. Bien qu'aucun vaccin ne soit actuellement disponible, l'utilisation de la vaccinologie inverse aidera à identifier les protéines de surface bactériennes uniques aux souches virulentes de C. perfringens. Au cours de son projet, elle utilisera des techniques de biologie moléculaire pour cloner, produire et purifier des protéines de surface bactériennes déjà identifiées par analyse bioinformatique dans notre groupe. Dans une prochaine étape, elle évaluera l'immunogénicité des protéines recombinantes ainsi que leurs effets sur le microbiote intestinal des poulets. Enfin, elle évaluera les effets protecteurs des protéines recombinantes dans un essai sur des animaux.
Schlasiva Cenatus

Schlasiva Cenatus

Candidate à la Maîtrise

Schlasiva est arrivée au laboratoire de la CRSV en juin 2021 pour y effectuer un stage de trois mois et a par la suite entamé une maîtrise en sciences vétérinaires, option microbiologie. Schlasiva est titulaire d’un baccalauréat en Sciences biomédicales de l’Université d’Ottawa (2021). Elle a obtenu son baccalauréat avec la mention Magna Cum Laude

 

Depuis septembre 2021, Schlasiva travaille, dans le cadre de sa maîtrise, sur un projet qui vise à estimer la prévalence, la résistance aux antimicrobiens et la pathogénicité potentielle chez des isolats fécaux d’Escherichia coli et de Salmonella spp. provenant d’élevages ovins du Québec afin de documenter le profil actuel de la résistance aux antimicrobiens dans ces troupeaux au Québec. En effet, la consommation de viande ovine arrive au 4e rang au Québec, après les viandes de poulet, de bœuf et de porc, et la demande pour cette viande continue d'augmenter avec l'arrivée de nouveaux immigrants. Le Québec est le 2e plus grand producteur d’agneaux et de lait de brebis au Canada. Le projet de Schlasiva va générer des données scientifiques probantes permettant d’élaborer des politiques, au niveau des fermes ovines au Québec, afin d’assurer un usage judicieux des antimicrobiens importants sur le plan médical. De plus, son projet va initier d’autres investigations dans ce secteur afin de caractériser la prévalence et le profil de résistance aux antimicrobiens d’autres bactéries zoonotiques d’origine ovine dans une approche Une seule santé

Sophie Chagneau

Sophie Chagneau

Candidate au Doctorat

Sophie est arrivée au laboratoire en janvier 2019 pour y effectuer un stage de quatre mois et a par la suite entamé un doctorat en sciences vétérinaires option microbiologie sous la supervision du Pr Alexandre Thibodeau. Sophie a débuté ses études par une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles en Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre en France. Elle a ensuite obtenu une licence en Biochimie, Biologie Moléculaire et Cellulaire, et Génétique de l’Université de Limoges (France). A l’issu, elle a réalisé un master en Zoonoses et Environnement de l’Université de Limoges (France), au cours duquel elle a réalisé un premier stage sur la détection et la caractérisation génétique d'Anaplasma phagocytophilum chez le chevreuil et le hérisson à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (France) ; et un deuxième stage sur une méthode in vitro pour accéder à la viabilité et à l’infectiosité des oocystes de Toxoplasma gondii à la Faculté de Médecine de Reims (France). En 2017, elle est arrivée au Canada pour y réaliser un doctorat sur les mécanismes du contrôle traductionnel dans la toxoplasmose congénitale à l’INRS Institut Armand Frappier, qu’elle a finalement arrêté pour se réorienter.

 

Elle étudie les interactions entre différentes souches de Campylobacter jejuni lors de la colonisation intestinale des poulets. Sophie réalisera des expérimentations in vitro (interactions directes) et in vivo (interactions indirectes : microbiote intestinal et réponse immunitaire) afin de déterminer comment les différentes souches de C. jejuni entrent en compétition pour la colonisation d’un même hôte. L’ensemble de ce projet permettra de déterminer par quels mécanismes et à quel moment les différentes souches de C. jejuni entrent en compétition afin d’acquérir des connaissances facilitant le développement de mesures de contrôles ciblées à la ferme.
Wassel Zekri

Wassel Zekri

Candidat à la maîtrise

Wassel détient un Doctorat en médecine vétérinaire (DMV) de l’École nationale de médecine vétérinaire (ENMV) de Sidi Thabet en Tunisie. Il a soutenu sa thèse de DMV intitulée « Identification et caractérisation du profil de résistance aux antimicrobiens des principales bactéries responsables de mammites chez la vache laitière en Tunisie ». Ayant été reçu major de promotion pour les 4 années d’études vétérinaires à l’ENMV, Wassel a obtenu la prestigieuse bourse d’excellence de l’état tunisien pour poursuivre une maîtrise en microbiologie à la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) de Saint-Hyacinthe. Wassel a choisi de réaliser sa maîtrise à la Chaire de recherche en salubrité des viandes (CRSV). Son projet consiste à caractériser l'activité antibactérienne de certains métabolites dérivés d'antimicrobiens et de leur implication dans le développement de la résistance antimicrobienne chez des bactéries d'origine animale. Wassel a commencé son projet de maîtrise en septembre 2023.

 

La résistance aux antimicrobiens (RAM) est une préoccupation mondiale qui constitue une menace sérieuse pour la santé humaine, animale et environnementale. L'étude phénotypique et moléculaire de la RAM chez les bactéries d'origine animale est souvent basée sur l'évaluation du lien entre l’utilisation des antimicrobiens (molécules mères) et le profil de résistance des bactéries étudiées. Nous ignorons encore si les métabolites des antimicrobiens – libérés après la biodégradation de ces molécules chez l'animal – sont impliqués dans la sélection et le développement de la RAM. L’objectif de mon projet consiste à caractériser, à la fois l'activité antibactérienne in vitro puis in vivo des principaux métabolites dérivés des antimicrobiens importants sur le plan médical, ainsi que les mécanismes moléculaires de la résistance bactérienne à ces composés par rapport à leurs molécules mères. J’utilise dans mon projet la méthode de microdilution afin de déterminer les concentrations minimales inhibitrices pour les souches bactériennes d’intérêt et la PCR pour identifier les gènes de résistance. De plus, je cherche à définir les paramètres pharmacocinétiques (PK) des principaux métabolites dérivés de certains antimicrobiens chez le poulet de chair en employant la chromatographie en phase liquide couplée à la spectrométrie de masse (HPLC-MS). Les résultats de mon projet seront essentiels pour élaborer des politiques visant à réduire la sélection des bactéries zoonotiques résistantes aux antimicrobiens chez le poulet et pour renforcer la protection des consommateurs contre les résidus d'antimicrobiens et de leurs métabolites.
Willian Fahrid Huanca Mori

Willian Fahrid Huanca Mori

Candidat au Doctorat

Fahrid est arrivé au laboratoire en avril 2020 dans le cadre de son doctorat en sciences vétérinaires, option reproduction animale sous la direction du Dr Réjean Lefebvre et du Dr Alexandre Thibodeau. Fahrid a commencé ses études de médecine vétérinaire à la Southern Scientific University (Pérou). Ensuite, il a complété une maîtrise en production et reproduction animales avec mention à l'Universidad Nacional Mayor de San Marcos (Pérou). En avril 2022, il est venu au Canada pour effectuer un doctorat (Ph. D.) sur la validation du traitement intra-utérin propolis/miel dans l'endométrite post-partum chez les vaches laitières de troupeaux biologiques à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal.

 

Son projet porte sur la validation d'un nouveau traitement intra-utérin naturel et alternatif aux antibiotiques à base de miel/propolis qui permet le retour à une fertilité normale sans effets secondaires chez les vaches diagnostiquées d'endométrite post-partum dans les élevages laitiers biologiques. Fahrid réalise des expériences in vitro (détermination de la concentration minimale inhibitrice - CMI et bactéricide - CMB) et in vivo (pour valider l'efficacité clinique) afin de déterminer comment le traitement interagit contre les bactéries responsables de l'endométrite. L'ensemble de ce projet permettra d'obtenir un traitement alternatif à l'utilisation d'antibiotiques chez les vaches diagnostiquées avec endométrite post-partum.